On ne crie plus pour les morts. Leurs âmes attendent encore, affligées et seules, qu'on les appelle. Elles restent entravées dans un néant de silence. Sont-elles encore au fond de la mer, méconnaissables ; les a-t-on abandonnées dans la poussière du champ de bataille ? Elles ne le savent pas. Personne n'a crié pour elles ; elles ne sont plus rien.